En Espagne en Harley Davidson !!
C'est par un beau ciel bleu comme ça
qu'a débuté notre week-end.
nous avons chargé la voiture
pour prendre la direction
de l'aérodrome.
A peine une heure de vol que déjà les pyrénées sont
devant nous...
je sens un sourire de satisfaction
au coin des lèvres de mon chef pilote
heureux au milieu de ses nuages...
Nous prenons le temps d'admirer nos belles pyrénées
un peu arride par ici...
mais déjà la plaine espagnole fait son apparition
ainsi que l'aérodrome qui sera la première étape de notre voyage après 1h30 de vol
SANTA CILIA DE JACA
nous profitons de cette escale pour nous restaurer
par un "plato combinado"
au bord de la piste nous permettant d'admirer l'arrivée d'une équipe de parachutistes.
Nous repartons direction la côte méditerranéenne en commençant par le Delta de l'Ebre
Tout en longeant la côte
nous arrivons après 2h de plus de vol à
Un temps magnifique ici aussi, il est 16h la bonne heure en somme
pour aller faire un petit plongeon dans la méditerranée.
Pendant que Richard s'occupe d'attacher la machine je lui fais remarquer qu'il doit y avoir un rassemblement de motards quelque part car depuis un moment, je n'arrête pas de voir des groupes de motards qui passent, la piste de l'aérodrome étant juste à côté de la route. De l'autre côté de la route d'ailleurs c'est la plage et un hôtel également que nous a conseillé les mecs de l'aéroclub.
Super il n'y a plus qu'à aller nous trouver une chambre et plouf dans l'eau... je chausse mes nue-pieds pour être plus à l'aise que dans mes tennis trop chaud et nous voilà partie sac sur l'épaule.
En arrivant devant l'hôtel, nous constatons une concentration de motos garés devant. Hups ! c'est pas bon signe. Nous entrons et la réceptionniste nous annonce "Complet". Nous repartons un peu contrarié, il doit bien y en avoir d'autres ! Sur la route principale il y a bien l'hôtel du Golf, mais on a un peu peur du prix des chambres. Nous continuons donc.
Devant nous une rue à perte de vue !
et une chaleur de plomb. Mais nous ne perdons pas espoir sur cette grande route il doit y avoir d'autres hôtels. Je commence à sentir la lanière de mes claquettes, pas vraiment adaptés pour une longue marche, je remets donc mes tennis (sans talon vous savez un peu claquette aussi et sans chaussettes, ça échauffe un peu les pies aussi !) mais j'ai rien d'autres.
En chemin nous découvrons une plaque de rue qui nous fait penser que le rassemblement de motards et plus particulièrement de Harley Davidson que nous voyons défiler sans cesse dans une sens comme dans un autre se trouve ICI
Après 3/4 km nous arrivons au centre de Castellon de la Plana (ou plage si vous préférez), ouf un hôtel, mais hélas avec quelques motos garés aussi devant ce qui laisse présager qu'il est complet.
Tout juste ! "Esta completo", mais à Castellon (ville) "esta mejor" nous dit la réceptionniste !
Oui mais (après vérification avec notre GPS), esta à 4,5 km de plus et mes pieds n'en peuvent plus. Surtout que si arrivé là-bas les deux seuls hôtels nous disent aussi "Esta completo" on aura l'air fin !
De plus aucune station de taxi ou même de taxi en vue. La solution de faire demi-tour pour retourner à l'aérodrome nous gagne avec plusieurs solutions : décoller et trouver une p....n de ville sans motard, dormir à la belle étoile ou tout simplement dans la machine.
Nous reprenons le chemin en sens inverse après avoir fait une pause pour boire un coup.
Arrivé à l'aérodrome Richard n'écoutant que son courage et sa "grande maitrise de l'espagnol" va demander aux mecs de l'aérodrome s'ils connaissent des hôtels, hormis ceux que l'on venaient de faire (y compris l'hôtel du Golf où l'on a tenté notre chance sans succés). Oh miracle il trouve une chambre à 3km de là ou une suite juste en face. Etant donné le prix de la suite, nous optons pour celui à 3km mais avec l'option d'un taxi. Ouf nous dormirons dans un bon lit.
Mais quand le taxi nous dépose enfin à l'hôtel, il est déjà 19h
Pourtant il était au bord de la plage et il y avait même la piscine, mais nous sommes trop épuisés pour repartir à la plage.
La vue de notre chambre.
nous allons tout de même à la recherche d'un petit restaurant en bordure de plage
et profitons de la gentillesse du serveur pour laisser aprécier
notre joie d'être enfin assis devant un délicieux repas
Fatigués et heureux nous regagnons notre chambre d'hôtel pour, nous en étions certains, une bonne nuit bien méritée.
Ce n'était sans compter sur nos infatiguables motards qui n'avaient pas d'heure pour rentrer ou sortir de l'hôtel, avec leurs engins bruyants et sur le fait que notre fenêtre donnait juste au-dessus de ça
LE PARKING DE L'HÔTEL
et dans cet hôtel aussi il y en avait beaucoup !!!
Fort de notre expérience de la veille nous avions donné rendez-vous à notre taxi pour le lendemain 10h.
Un quart d'heure avant nous prenions position devant l'hôtel. 10h personne, mais pensais-je il va arriver !
10h 15 toujours personne, cette fois, je crois qu'il nous a complètement oublié. Richard part donc dans l'hôtel pour en commander un autre, le numéro sonne toujours occupé. Il revient me demandant si 3km à pied ça me disait. Avec les ampoules que j'avais je lui dis que NON !
Mais me dit-il tu vas voir on va y aller tranquillement et puis tu n'as qu'à marcher pieds nus !
Me voilà donc mes claquettes à la main pour une promenade matinale le long de la plage
sur le Paseo à perte de vue lui aussi.
la plante de mes pieds commencent à prendre la forme des petits carreaux du Paseo, je commence à douter qu'il n'y ait que 3 km tellement ça n'en finit plus !!
Sur la plage nous découvrons de super bar (certainement discothèque le soir)
C'est donc vers 11h 30 que nous arrivons enfin à l'aérodrome. Un rafraichissement est le bien venu au bar-restaurant de l'aérodrome. Nous hésitons à partir directement ou manger d'abord. Le temps de ranger nos affaires, payer la taxe d'atterrissage et de refaire le plein, il est déjà 12h30. C'est décidé nous déjeunerons ici et partirons après.
Nous allons donc au restaurant de l'aérodrome, sauf qu'en Espagne c'est pas vraiment l'heure de manger. Le serveur nous dit pas avant 13h30 pour le menu par contre un "plato combinado esto possible". Le cuisinier n'a pas eu trop l'air d'accord et c'est grâce à l'intervention du patron que l'on a pu être servi.
Voilà un week-end mouvementé mais super tout de même avec la promesse de revenir
après s'être renseigné sur la date du rassemblement motard.
Nous redécollons au milieu de parachutistes qui nous "tombent dessus" (il y avait ici aussi un concours de parachutistes) en dégageant vite sur la droit pour ne pas nous retrouver nez à nez avec l'avion qui largue les parachutistes et qui est en train de se poser dans l'autre sens. Bravo l'Espagne.
Mais leurs plages sont tellement belles qu'il faudra bien revenir pour une vrai baignade.
Retour au-dessus des pyrénées.