Une autre de mes passions...
...fut pour les arts martiaux.
J'ai débuté par le judo mais très vite on me sollicitait pour les compétitions
et franchement ce n'était pas ma tasse de thé.
Je recherchais quelques choses de moins physique, de plus féminin,
c'est donc tout naturellement que je me suis tournée vers l'Aïkido.
L'AIKIDO veut dire : la voie (Do) de l'union (Aï) des énergies (ki).
"En Aïkido nous n'attaquons jamais. Si vous voulez frapper le premier, pour obtenir l'avantage sur quelqu'un, c'est la preuve que votre apprentissage est insuffisant, et c'est vous qui serez vaincu. Laissez votre partenaire attaquer, et utilisez son agression contre lui. Ne reculez pas devant une attaque; contrôlez-la avant qu'elle ne débute. La non-violence est la vraie expression de l'Aïkido." Morihei Ueshiba
J'ai ensuite pratiqué un art un peu moins connu qui était à peu de choses près similaire
que l'on a appelé un temps Wa-Jutsu plus connu sous le nom maintenant de Jutsu traditionnel.
Lors d'un stage d'été sur la plage de Carnon (à 10 min de Montpellier), tous les matins les cours se passaient sur la plage et sitôt le cours terminé tout le monde à l'eau.
Oui à cette époque j'étais frisée, une erreur de jeunesse.
Sur cette photo je vais une tecnhique, lors d'une démonstration dans le club où j'étais à Dunkerque, ville où j'ai vécu durant une période pour mon travail.
J'ai pratiqué cette discipline durant une quizaine d'année puis un petit bonhomme a fait son apparition (mon fils). J'ai donc arrêté pour me consacrer à lui, il ne m'était plus possible d'aller aux entrainements le soir.
Mon fils a grandi et un jour il m'a dit : "maman je veux faire du karaté".
Le karaté m'a paru un peu violent comme art compte tenu de son âge (5 ans et demi), je lui ai donc proposé le babyjudo seul possibilité à cet âge pour l'intitier aux arts martiaux. Les cours étaient plus une approche ludique.
Cela l'amusait beaucoup et ma fois il était assez doué...
chaque année les enfants avaient une petite récompense et au classement il était toujours dans les trois premiers...
il était tout fier de sa petite coupe...
Les générations se suivent et se.... ressemblent mon fils a aussi décidé de passer à l'Aïkido dès qu'il a eu l'âge requis pour débuter.
De voir mon fils sur les tatamis commençait à me donner envie d'y regoûter... on dit toujours que les enfants suivent la voie de leurs parents, et bien cette fois c'est moi qui est suivi mon fils en remontant sur les tatamis après plus de 10 ans d'arrêt.
Puis mon fils a voulu tester la plongée, et c'est encore moi qui l'ai suivit un an après : le physique ne suivait plus pour l'Aïkido (attention je n'ai pas dit que j'étais trop vieille !!), et l'on commençait à me solliciter pour le passage de grade et ma recherche était plus une activité de loisir non une course au grade ou diplôme.
AUJOURD'HUI, si je vous parle de tout ça c'est pour rendre un hommage
à un Grand Monsieur que j'ai rencontré lors de ces dernières années
d'Aïkido qui est décédé le 17 octobre dernier.
Son nom ne vous dira rien et pourtant il a été un grand Monsieur dans l'Aïkido international
Maître TAMURA lui-même
( élève direct du fondateur Morihei UESHIBA, est le Délégué officiel pour l’Europe de l’organisation mondiale de l’Aïkido («Aïkikaï-So-Hombu») dont le siège se trouve à Tokyo. Il est également le Conseiller Technique National de la Fédération Française d’Aïkido et de Budo, et à ce titre, il supervise l’enseignement et la diffusion de l’Aïkido dans l’ensemble des Clubs affiliés à la FFAB qui se rattachent au courant dénommé “Aïkikaï”).
s'est déplacé pour ses obsèques ainsi qu'une gerbe a été envoyé du Japon
par le Maître actuel de l'Aïkido à Tokyo (petit-fils de Morihei UESHIBA).
Un Monsieur qui a fait beaucoup pour le Club où j'ai pratiqué,
Cet art martial est toujours restait présent en moi pour preuve
j'ai sur ma table de chevet ce petit livre
dont je lis par moment des extraits
sans parfois en comprendre le sens
l'apprentissage est long vers la voie de la sagesse !!
Je vous laisse médite sur celui-ci pris au hasard :
"Nul n'a besoin de maison, d'argent, de pouvoir ou de statut pour pratiquer l'Art de la Paix.
Le ciel est juste à l'endroit où vous vous trouvez, et c'est la place à préserver."